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L'orientation : comment s'y prendre?



Le choix de l’orientation est un vrai casse-tête et on ne sait en général pas trop par où commencer. Hormis quelques vocations pour certains dès le plus jeune âge, pour la plupart des adolescents, choisir son orientation s’avère être une épreuve très compliquée et source de stress pendant leur scolarité.

  • C’est difficile car on peut être tiraillé entre ses envies profondes et ce que les autres (parents ou professeurs) suggèrent.

  • C’est difficile car on se connait souvent assez peu et on a du mal à savoir ce qui nous plait et ce dans quoi on est à l’aise.

  • C’est aussi très compliqué car on se représente assez peu les études supérieures et encore moins le monde du travail (qui devient de plus en plus abstrait et change extrêmement rapidement ces dernières décennies).

  • Enfin, c’est compliqué car choisir signifie aussi indirectement renoncer…

Quelques conseils pour les élèves qui se posent des questions sur leur orientation scolaire puis professionnelle :

  • Apprendre à bien se connaître : quels sont nos points forts/faibles, identifier ce qui nous plait ou pas, identifier ce dans quoi on est à l’aise ou moins à l’aise. Cet exercice est à faire d’un point de vue scolaire en se focalisant sur les matières étudiées mais aussi sur le plan humain en s’aidant des activités extra-scolaires qui révèlent assez bien les personnalités et les qualités développées.

  • Etre curieux : demander aux adultes de notre entourage de parler de leur métier (à quoi ressemble une journée au travail ? qu’est ce qui leur plait ou peut être difficile dans leur métier ?...), participer aux journées portes ouvertes, se renseigner sur internet sur les études qui existent sans oublier de regarder les débouchés !

  • Etre honnête avec soi-même : se sent-on capable de faire de longues études ? De quel niveau d’encadrement a-t-on besoin dans les études ? Quel rythme de travail est-on capable de supporter ? A-t-on besoin d’être dans le concret (formations en alternance, travaux manuels…) ? Résiste-t-on bien au stress et à la pression (pour préparer des concours par exemple) ? On se focalise trop souvent sur le contenu des études supérieures mais le cadre est tout aussi important : suivant notre personnalité et notre niveau, on s’épanouira mieux et on réussira mieux si le cadre des études supérieures nous correspond.

  • Ne jamais s’auto-censurer : trop d’élèves dès la seconde se disent dès la 1ère mauvaise note ou parce que personne de leur famille n’a fait ces études-là qu’ils ne seront jamais capables de faire telles ou telles études. C’est dommage, il ne faut surtout pas se décourager ni abandonner, il faut continuer à persévérer, s’en donner les moyens et ne pas avoir de regrets d’avoir fait le maximum quelle que soit l’issue.

  • Ne jamais oublier que nos envies et aspirations peuvent changer donc éviter de saboter ses études dans certaines matières sous prétexte que ce n’est pas ce qui nous intéresse. Personne n’est à l’abri d’une rencontre avec quelqu’un d’inspirant qui peut révéler un intérêt soudain pour des études qui nécessiteraient cette matière en particulier délaissée depuis 2 ans…

  • Ne pas oublier non plus que des passerelles existent : on ne peut certes pas obtenir d’équivalence pour devenir boulanger après avoir fait des études en droit ni médecin après avoir étudié en école d’ingénieur mais beaucoup de passerelles existent tout de même et les profils avec des doubles diplômes ou aux compétences multiples sont de plus en plus recherchés par les recruteurs

  • Anticiper ! Le mieux est de commencer à être curieux et se renseigner dès la seconde pour éviter le stress de dernière minute pendant les révisions pour le baccalauréat…


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