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Dernière ligne droite !


Déjà mars, déjà (ou presque) le printemps, Pâques qui approche à grands pas, et la fin d’une année scolaire aussi. Chaque année, c’est la même chose, la fin d’année est chargée, intense et souvent aussi stressante. C’est une période pendant laquelle, plus que tout, les élèves ressentent une pression, celle de devoir faire leurs preuves. Pour passer en classe supérieure, pour remonter un deuxième trimestre accidentellement moyen, pour obtenir la filière qu’ils souhaitent, pour passer haut la main les épreuves du baccalauréat ou du brevet.

Cette fin d’année, j’aime la voir à la manière des sportifs en fin de match ou de compétition. Tout se joue jusqu’à la dernière minute. Pour celles et ceux qui ont eu un début d’année laborieux, rien n’est perdu d’avance. Pour celles et ceux qui ont bien réussi, rien n’est gagné d’avance non plus. Et, en fin de match ou en fin d’année scolaire, ce qui importe le plus, c’est le mental. C’est normal d’être fatigué en fin d’année, d’être distrait aussi par les beaux jours qui reviennent et d’avoir envie d’aller traîner dehors plutôt que de rester dans les salles de cours. L’un n’empêche pas l’autre, il faut prendre le temps de se ressourcer et de recharger les batteries. Prendre le temps de s'amuser et de décompresser. La légèreté de la jeunesse ne doit, en aucun cas, être ternie par les études. Ce ne sera que plus bénéfique pour le temps consacré aux études. Le fait que tout se joue jusqu’à la dernière minute ne doit pas être source de stress, pour celles et ceux qui doivent remonter la pente, c’est un temps qui leur est donné pour leur permettre de révéler tout leur potentiel. Pour celles et ceux qui sont sur les rails, c’est un temps d’approfondissement ou de consolidation des acquis. Dans les études comme dans tout finalement, l’équilibre est important. Et le rapport que l’on a aux choses, et ici, aux études l’est aussi. Les études ne sont pas une fin en soi, ce sont des moyens, des parcours, sinueux ou linéaires. Peu importe. Ces chemins sont propres à chacun et, réussites comme échecs permettent d’avancer. Il ne faut pas l’oublier. On n’avance pas sans obstacles ni sans échecs. On avance en apprenant à les apprivoiser.

Certes, cette fin d’année est un temps important, mais en rien une fin en soi. C’est la fin d’une période, le début d’une autre. C’est un moment charnière. Et c’est un moment pendant lequel il est important d’accepter de se tromper, d’accepter que tout est encore possible, d’accepter que l’on en est capable. Et c’est souvent (et paradoxalement) le plus compliqué !

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